La résistance au froid diffère selon les races de chien
Un tapis de neige est avant tout pour nos compagnons à quatre pattes un formidable terrain de jeu, et un chien qui se dépense se réchauffe naturellement : tant qu’il est actif, votre chien ne devrait donc pas souffrir du froid.
Malgré tout, nos boules de poils ne sont pas égales face aux basses températures, d’abord, justement, en fonction de l’épaisseur de leur fourrure, mais aussi de leur masse adipeuse : un Bouvier Bernois sera beaucoup mieux protégé contre le froid qu’un lévrier, par exemple.
De même, les races naines de chien, comme les chihuahuas, sont plus susceptibles de souffrir du froid et de la neige.
Le protéger
- Préservez sa belle fourrure, notamment la couche de sous-poils, avant l’hiver : le toilettage attendra le printemps !
- Si votre chien est frileux, il saura vous le faire comprendre : n’hésitez pas à le couvrir d’un manteau (imperméable) si la baisse des températures l’indispose.
Chien d’intérieur ou d’extérieur : quel est son mode de vie ?
Comme pour les humains, les besoins énergétiques du chien sont plus importants l’hiver : nous devons en effet brûler plus de calories pour lutter contre le froid. En outre, comme évoqué précédemment, un léger manteau graisseux offre une meilleure protection contre le froid.
C’est particulièrement vrai pour un chien qui vit dehors, et les chiens ayant de longue périodes d’activité en extérieur (chiens de chasse, chiens de travail…), pour qui il est conseillé d’augmenter de 10 à 20 % la ration quotidienne, voire choisir une alimentation spécifique de type « performance ».
Le protéger
- Un chien d’intérieur n’a pas les mêmes besoins énergétiques, car il a très peu à affronter le froid : il est donc inutile d’augmenter sa ration l’hiver.
- N’augmentez pas exagérément les doses de nourriture de votre compagnon. Outre le risque d’obésité, il faut savoir qu’un chien qui grossit sera plus frileux, puisque beaucoup moins dynamique.
Jeunes et vieux chiens plus fragiles
La vigilance est particulièrement de mise à la fois pour les chiots et pour les chiens les plus âgés : pour des raisons différentes, jeunes et vieux cabots ont en effet un métabolisme moins régulier et efficace qu’un chien adulte.
En outre, un vieux pépère, moins actif pourra plus facilement ressentir le froid, alors qu’un petit chien fou-fou risque de s’épuiser dans la neige.
Le protéger
- L’exercice dans le froid n’est pas déconseillé, mais ne laissez pas ensuite votre chien au repos dehors, sous le vent ou dans la neige : il a besoin de se réchauffer.
- Après une balade dans la neige ou sous la pluie, séchez le activement avec une serviette, sans oublier les pattes et les coussinets, et pensez à retirer les amas de glace qui ont pu se former dans ses poils.
Le sel de déneigement très toxique pour les chiens
Le sel utilisé pour déneiger les routes et les allées devant les maisons est très dangereux pour les chiens, à double titre. Tout d’abord, il s’agit d’un composé de chlorure de soude et de magnésium évidemment néfaste en cas d’ingestion, et qui peut provoquer des brûlures.
En outre, ce produit peut irriter les coussinets de votre compagnon, va le pousser à se lécher et risque d’aggraver ou de générer des gerçures douloureuses.
Le protéger
- Il en aura très envie, mais ne laissez pas votre chien manger de la neige : même « fraîche », « naturelle », elle peut provoquer une gastrite des neiges, trouble digestif qui se traduit par des diarrhées et des vomissements.
- Rincez à l’eau tiède les pattes et les coussinets de votre compagnon après une balade. Vous pouvez également prévenir tout risque en lui enfilant des petites bottines avant de sortir.
Pour protéger votre chien contre les imprévus liés au froid et aux conditions hivernales, souscrire une assurance pour chien de Bulle Bleue peut offrir une sécurité financière précieuse.